Il est parfois bon de confronter ses idées à celles des autres, mais uniquement si cela apporte une idée nouvelle satisfaisante ou permet d'éclaircir une des deux idées dans le but de progresser sur un sujet donné. La confrontation d'idées différentes n'est pas forcément à rechercher. Pourquoi forcer la glace à rencontrer le feu ? Pourquoi mettre une souris dans les pattes d'un éléphant ? Pourquoi se mettre dans la gueule du loup ? Il suffit parfois d'accepter les différences et surtout ne pas chercher à les changer : la couleur bleue du ciel, la couleur jaune du soleil, si elles se mélangeaient, donneraient la couleur de l'herbe à tous nos clichés photos ? Les notes de musique, on peut en jouer plusieurs en même temps pour arriver soit à de la musique, soit à du bruit. C'est intéressant d'expérimenter le mélange de certaines choses : la farine et les oeufs, le chocolat et le lait. Parfois ça aboutit à une nouvelle chose identifiable qui peut avoir un intérêt propre. Mais je pense qu'il faut savoir quand on peut se permettre d'expérimenter un mixage et quand il faut respecter l'identité propre de toute chose. Cela dit et reporter dans les relations humaines, on peut se rendre compte que sans cesse nous sommes amenés à trouver un équilibre entre ce que l'on accepte ou non de soi-même et d'autrui. Rester soi et rester vrai, c'est important, évoluer aussi. Inutile de tester ce qu'en pense quelqu'un dont les caractéristiques s'opposent de plein fouet. Je pense violet et tu penses bleu : et alors ? Les nuances sont relativement faible et laisse une chance de bonne entente. Par contre, si tu penses noir et que je pense blanc, les nuances sont trop importantes pour pouvoir trouver un terrain d'entente. Inutile de charrier l'autre pour qu'il change et devienne un double de nous-même. Inutile aussi d'essayer de trouver si un mélange serait satisfaisant si l'un ou l'autre revendique son droit d'être, comme je le dis parfois en plaisantant : "profite du tableau : je suis unique, rare, modeste et fière de l'être" ^^. Si on mélangeait toutes les couleurs d'une palette de peinture, on obtiendrait une couleur unique dont certains pourraient apprécier la particularité et d'autres pas.
Quels sont les résultats de nos réactions dans notre quotidien ? En famille, entre amis, entre collègues, entre inconnus ? Est-ce que vous arrivez à remplir votre vie de chaleur, de couleur, de rires et de chansons ? Est-ce que vous contaminez votre entourage par de la bonne humeur et de l'entrain ? Quelles sont les nuances que l'on obtient en fonction de l'humeur, des évènements de la vie, des rencontres, de l'imprévu... pour nous-même comme pour notre entourage ? A quel moment devenons-nous l'opposé de ce que nous souhaitons être ou croyions être dans le but de revendiquer ce que nous pensons être (exemple de quelqu'un qui s'énerve et se laisse envahir de colère afin de justifier qu'il est calme lol) ? Tout cela me fait penser à un film vu récemment : "Pleasantville"
Il faut de tout pour faire un monde... Ne vous en désolez pas, au contraire !
Et chercher à définir ce que vous êtes, affirmez-vous, trouvez votre place et seulement la vôtre, sans convoiter celle d'un autre.
Albert Einstein :
- La vie, c'est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre.
- Que chacun raisonne en son âme et conscience, qu'il se fasse une idée fondée sur ses propres lectures et non d'après les racontars des autres.
Le texte ci-dessous a été trouvé sur le site suivant : Bonheur pour tous
Sois serein
Sois serein au milieu du bruit et de l'agitation
et songe au calme paisible qui se dégage du silence.
Vis en bonne entente avec tout le monde
sans pour cela te renier.
Expose calmement et clairement tes idées ;
et écoute les autres,
même celui que tu considères moins intelligent que toi,
car eux aussi ont quelque chose à t'apprendre.
Evite les personnes bruyantes et agressives,
elles sont un supplice pour l'esprit.
Si tu te compares aux autres,
tu te sentiras parfois vaniteux et aigri,
car il y en en aura toujours de plus grands et de plus petits que toi.
Réjouis-toi de tes réussites comme de tes plans.
Si modeste que soit ta carrière, occupe-t'en
car elle est réellement une richesse dans un monde instable.
Sois prudent en affaires
car le monde est plein de tricheries.
Mais garde les yeux grands ouverts devant ses beaux côtés ;
beaucoup recherchent un idéal élevé
et font preuve de grand courage.
Reste toi-même ;
ne simule surtout pas la tendresse.
Mais ne parle pas non plus de l'amour cyniquement ;
car en présence de l'indifférence et du désenchantement,
il est aussi vivace que l'herbe.
Accepte sans amertume la sagesse des années
en échange de ta jeunesse.
Fortifie ton esprit, il te soutiendra en cas de malheur soudain.
Mais ne te laisse pas entraîner par ton imagination,
l'angoisse naît souvent de la fatigue ou de la solitude.
Impose-toi une saine discipline,
mais reste néanmoins indulgent envers toi-même.
Tu es un enfant de l'univers
tout comme les arbres et les étoiles ;
tu as le droit d'exister.
Et même si cela échappe à ta compréhension,
l'univers poursuit son évolution.
Donc, vis en paix avec Dieu,
quelle que soit la manière dont tu Le conçois ;
et quels que soient tes actes et tes aspirations,
vis en paix avec ta conscience dans ce monde bruyant.
Malgré toutes ses hypocrisies, ses tracas et ses rêves envolés,
la vie est quand même belle.
Reste vigilant.
Tends inlassablement vers le bonheur.
Max Ehrmann (1872-1945), Desiderata
Traduction anonyme corrigée par Roger C. Saint-André (qui a pu en retrouver l'auteur après de laborieuses recherches sur Internet) et JM Bonheur.
Ce texte, dans une version un peu différente (voir Tâchez d'être heureux) est souvent considéré comme ayant été trouvé en 1692 dans la cathédrale de Baltimore, à tort.