lundi 21 janvier 2008

François Garagnon

"Le pessimisme est d'humeur ; l'optimisme est de volonté." Alain
Nous passons plus de temps à avoir "des choses à redire" que "des choses à dire". Tant de choses sont critiquables dans ce monde moderne ! Au point que notre regard est fréquemment détourné des belles réalités de l'existence, risquant de nous conduire au "tic du blâmeur", cette inclination devenue habitude de pensée, qui consiste à ne percevoir la réalité que sous un angle menaçant ou contrariant... Il est aisé d'être pessimiste : il suffit de se laisser aller à ses humeurs, et de s'attarder sur les gros titres de l'actualité du moment ! L'optimisme est vertu de résistance : on dit qu'elle est liée au tempérament. Il serait plus juste de dire qu'elle peut "pousser" naturellement, mais qu'elle se cultive surtout. Oui, l'optimisme se cultive exactement comme une plante rare qui a besoin de notre attention vigilante. Et la meilleure manière d'en prendre soin, c'est de chasser de son environnement immédiat toutes ces mauvaises herbes envahissantes qui ont pour noms : regrets, contrariétés, ressentiments, peurs, méfiance, désespoir... Car "le pessimisme est d'humeur ; l'optimisme est de volonté"...


Le texte ci-dessus est extrait du "Calendrier perpétuel des Jours Heureux" dans lequel, pour chaque jour, vous trouverez une "pensée revigorante" du même style. Je vous invite à consulter la page de commande du calendrier ainsi que le site des Editions Monte-Cristo. Après "Jade et les sacrés mystères de la vie" (mon préféré dont vous trouverez quelques extraits sur mon blog : <ici>), puis "Joy et la divine quête du bonheur", etc... je deviens adepte de la philosophie de l'auteur. Découvrez-le aussi : il vous enchantera !

Ce qu'on voit / Ce qu'on ne voit pas

Voici une petite histoire marseillaise de Marcel Pagnol. Il avait invité un ami à Notre Dame de la Garde.
Il raconte :

Marius et Olive se trouvent en haut de la colline.
Surplombant la mer, Marius dit à Olive : « Regarde ! »
Et Olive de s’écrier : « Mon Dieu, que d’eau » !
« Et encore », réplique Marius, « tu ne vois que la surface ! »

Conclusion de Pagnol :
« La plupart des choses ne se voient pas et ne se disent pas. Elles sont cachées, sous-entendues : ce qu’on voit, c’est la petite vague au-dessus. Les profondeurs, ça ne se voit pas ».

mercredi 2 janvier 2008

Croire à ce que l’on a choisi

Quand on a choisi de faire quelque chose, il faut, je dis bien, il faut, aller jusqu’au bout.
Et, avant de choisir, il faut, je dis bien, il faut, savoir ce que l’on fait.
Trop d’erreurs, trop de fuites, trop de lâchetés, trop de "oui, oui", mais pas de vrai oui : seul, unique, tous les jours répété, en serrant parfois les dents, pour qu’il ne s’échappe pas de votre bouche.
Ce oui qu’il faut serrer contre soi, porter comme un trésor à défendre à travers le feu, à travers la pluie et le brouillard.
Ce oui ou ce non qui, prolongé jusqu’au bout finit par tenir debout.
C’est ce que l’on nomme la foi, croire à ce que l’on a choisi, l’inscrire dans sa vie, sans se dérober ni chercher d’excuses.

Pierre Imberdis